De toutes les plaintes adressées aux Confédération Nationales du Logement (CNL) à travers la France, une chose est sûre : le principal parmi les problèmes liés à la location concerne les augmentations de loyer. En tant que propriétaire, pour éviter d’être la cible de ces grognements (ou pire, de va-et-vient au tribunal), gardez à l’esprit ce qui suit lorsque vous envisagez une augmentation de loyer.
Connaissez les règles régissant les augmentations de loyer
Tout d’abord, sachez que la loi du 6 juillet 1989 régit les augmentations de loyer. Elle doit être prise en considération lors de la rédaction du contrat de location. Faites la recherche appropriée sur les droits des locataires, les délais de préavis requis pour les augmentations de loyer et la fréquence à laquelle vous avez le droit d’augmenter le loyer. Vous, en tant que propriétaire, avez le droit d’augmenter le loyer à chaque anniversaire de la date de signature du bail, mais l’augmentation est plafonnée à la variation de l’Indice de Référence des Loyers (IRL).
Examinez la juste valeur marchande du bien loué
Encore une fois, faites des recherches. Combien en coûte-t-il pour louer d’autres propriétés similaires dans la région ? Votre loyer est-il conforme à ceux-ci?
Il existe 4 types d’IRL que l’Institut National de la statistique et des études économiques publie chaque trimestre. L’indice IRL est réévalué chaque année et vous indique le pourcentage de l’augmentation du loyer.
Faites l’inventaire
Tenez compte de la valeur et de la nature des appareils électroménagers, des accessoires, des commodités et des services de la maison (comme la tonte de pelouse et l’entretien du jardin). Examinez également l’état de réparation des locaux.
Évaluez les coûts
Tenez compte des coûts que vous avez engagés ou que vous prévoyez d’engager, associés au contrat de location. De même, prenez en compte si vos locataires ont mis des travaux ou leur propre argent dans les locaux. Vous devez également tenir compte de toute augmentation récente ou à venir des tarifs qui .
Calculez le taux d’augmentation du loyer
Vous devriez peut-être essayer d’aligner le taux d’augmentation de loyer par rapport au IRL du moment ou du mois précédent.
Par exemple : un contrat de location est signé en mai 2020. Le dernier indice publié par l’INSEE est celui du premier trimestre 2020, publié en avril 2020. Le loyer sera donc augmenté en fonction de l’évolution de l’indice du 1er trimestre.
Pensez au moment
Quand avez-vous augmenté le loyer pour la dernière fois et de combien ?
Soyez ouvert à la négociation
Avouez-le, les locataires n’aiment pas les hausses de loyer. Donc, lorsque vous leur en présentez un, vous devriez peut-être laisser une certaine marge de négociation, surtout si vous avez une relation propriétaire-locataire de longue date et que les locataires paient le loyer et s’occupent de votre propriété.
Si vous gardez cette liste à l’esprit, vous êtes sûr d’arriver à une augmentation de loyer équitable et raisonnable avec laquelle vous et vos locataires pourrez vivre.